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vendredi 10 janvier 2014

Retour vers la Côte d'Azur


On ne change pas un temps qui gagne... Ce matin il fait gris et le plafond est bas. De quoi ne pas nous faire regretter de pendre le chemin du retour. Après avoir rêvé sur la petite route du Parc des Cinque Terres, nous allons d'abord avaler environ 280 kilomètres d'autoroute... Voilà qui demande patience et longueur de temps.







En même temps une partie du trajet traverse des vallées vraiment jolies.














Et se sont des flashes de paysage qui restent en mémoire, des formes de collines, des torrents au fond de vallées profondes traversées par d'immenses viaducs. Les italiens ne se sont pas gênés avec le relief. Ils ont percé de longs tunnels de parfois plusieurs kilomètres de longs ou construit des viaducs immenses là où ils en avaient besoin. Même quand on ne fait que traverser à une vitesse relativement élevée, on en reste ébahi.
Monéglia vu de l'autoroute à Tessi photo bucatino








La côte ligure apparait de temps en temps.


Mis à part le contournement de Gênes la circulation est restée fluide... Je ne m'en suis pas plaint.

Casarza Ligure photo CC zhang




















En plus, le temps s'est progressivement levé et le soleil nous a accompagné une bonne partie du trajet. Que demande le peuple motard ?.













Menton









A Menton, pose déjeuner. Il était temps. Maintenant les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
Objectif, dominer la côte entre Menton et Nice en passant par la corniche.







Roquebrune Cap Martin











Nous reprenons donc la route vers Roquebrune Cap Martin, avant d'obliquer en direction de La Turbie.














Quelques arrêts ici ou là pour faire des photos. Le paysage sec tranche avec le vert italien. On peut comprendre le succès touristique de la région avec ce bleu intense de la Méditerranée et ces roches qui plongent dans l'eau. Mais les constructions ont tellement envahi la côte, que dans certains endroits, on a l'impression que se sont les villas qui s’apprêtent à prendre un bain.









Au dessus de Roquebrune, un hôtel est assis en bord de falaise. Le point de vue doit être imprenable, mais la question de la durabilité de la bâtisse sur le long terme se pose. Une falaise c’est vivant.



Monaco vu de la route de la Turbie
La route et belle et le spectacle de la côte.... bien bâtie !



col de la guerre vu de La turbie







A la Turbie, nouvelle pose et quelques photos. Aux alentours, le béton s'accroche partout où il peut. On apprécie les belles voitures qui passent. Un certain nombre affichent le grand luxe.
















Nous reprenons en nous engageant sur la route des diables bleus qui domine la côte. Au loin Monaco affiche ses tours. A mille lieux de la garrigue que nous traversons. Et pourtant si proche.








Eze


Au col d'Eze nous nous engageons sur une petite route qui mène au fort de la Revère.

 


Eze et Saint Jean Cap Ferrat



Le fort de la Revère est un ouvrage militaire construit entre 1882 et 1885 au-dessus du village d'Èze dans le Parc forestier de la Grande Corniche du département des Alpes-Maritimes. Situé à 696 m d'altitude, il domine sur une ligne de crête toute la côte depuis l'Italie jusqu'à l'Estérel.



 









fort de la Revère


Avec son homologue le fort de la Drète, il défendait les voies de pénétrations par les vallées. Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy y transférait des prisonniers alliés, principalement des pilotes britanniques. Il est ensuite déclassé et fermé au public.

L'esplanade ombragée de platanes qui l'entoure offre une vue saisissante sur la commune d'Èze et la mer où se découpent les avancées verdoyantes des caps. Il est à signaler qu'il se trouve au beau milieu du parc naturel départemental  de la Grande Corniche dont les 660 hectares du parc de la Grande Corniche, situé sur le territoire des communes de La Trinité, Villefranche-sur-Mer, Èze et La Turbie, s'étendent du mont Leuse jusqu'au mont Bataille.

C'est aussi un excellent point de départ pour les randonnées dans ce parc.


Nice


Nous descendons par la suite sur Nice. Et là les ennuis commencent.. Comme j'ai envie de voir le bord de mer, nous nous engageons sur la Promenade des Anglais.





Funeste erreur.... nous nous embourbons dans la pagaille et mettons un temps infini pour rejoindre la route qui nous permettra d'atteindre Biot... Un moment terrible, il fait chaud, çà pue les pots d'échappement, c'est stressant... Et encore, à moto nous progressons relativement plus vite que les voitures en nous faufilant.


 


La Promenade des Anglais peut être un lieu fort agréable. Mais il faut savoir se boucher le nez au vu de la circulation.










Bref ! Dès que possible, je fais le plein à un centre commercial et nous remontons vers l'intérieur. Respirer l'espace et un peu moins de pollution. Lorsque nous atteignons la route de Biot, les choses deviennent différentes. On retrouve la beauté des Paysages de la côte d'Azur, le tout sur une route parfaitement revêtue. Mais la magie du voyage est cassée par l'énervement.











Biot photo SM33

En suite, ce ne sont plus que des automatismes pour suivre l'itinéraire jusqu'à Mouans Sartoux sans véritable enthousiasme pressés que nous sommes de nous poser dans notre chambre d'hotel..
 
château de Mouans Sartoux photo Ivan Moerman

Principale curiosité de Mouans Sartoux: Le château de Mouans a été construit de la fin du XVe siècle au tout début du XVIe siècle, Il a été détruit pendant la révolution et reconstruit selon les plans d'origine au début du XIXeme siècle

Demain ce sera une grande journée: retour sur Gardanne en passant par la Provence Verte.

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