Les Australiens investissent le stade, ce soir, pour un show gigantesque et furibard devant 50.000personnes
Le compte à rebours est lancé. Ce soir, à 21h, le stade Vélodrome de Marseille s'embrasera. Pas 22 gars en short pour le faire chavirer, non. Mais un seul. Angus Young. Le petit, énervé et génial guitariste d'AC/DC. Entouré là de la formation la plus mythique du hard rock mondial.
Avant de goûter aux accents furibonds de ce Black Ice Tour (qui fait suite à un album impeccable, écoulé à plus de 7millions d'exemplaires de par le vaste monde), le fan -à cheveux longs ou pas- devra patienter un brin. D'abord, l'attente du côté des différentes entrées du stade sous des cieux qui s'annoncent grisouilles le matin, plus cléments l'après-midi. Puis, à 16h30, le rush, le pousse-toi-de-là-que-je-m'y-mette dans l'espoir d'approcher au plus près de la scène.
Sur la pelouse (dûment protégée, comme pour chaque concert qui y a lieu), pas de quartier, voir Angus & co de près, ça se mérite! À 18h45, alors que les tribunes et le virage sud se remplissent tranquillement, le groupe manosquin Café Bertrand montrera que le rock qui électrise les foules n'est pas l'apanage des anglos-saxons… Suivront les Nord-Irlandais de The Answer. Autre valeur sûre de la scène rock qui envoie le bois.
Bref, tout cela pour faire s'écouler le temps (pas trop vite quand même), histoire que les 50000 personnes ayant pris place dans le stade soient chauffées à blanc à l'heure H. À 21h, donc. Où l'on découvrira l'impressionnant boulot abattu par les équipes techniques. Qui, entre une foule de semi-remorques et des tonnes de matériels, réussissent à faire du sanctuaire du foot, le temple d'un hard rock rageur et adepte du gigantisme.
Parce qu'AC/DC, avec ses 35 ans de carrière dans les pattes, ne se contente pas de débiter du tube au kilomètre. Écrans plus que géants, décor renversant, effets sonores insensés… Un spectacle complet qui fait que ce soir, au stade, AC/DC ratissera bien plus large que ses seuls fans. Parce qu'un show comme ça, ça ne se rate pas. Même s'il faut patienter un peu.
Article paru dans La Provence du 9 juin 2009
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