En 1998,
Angela Davis publie Blues Legacy and Black Feminism (Blues et féminisme noir) et, à travers les parcours de Ma Rainey, Bessie Smith et
Billie Holiday, n’hésite pas à parler de «
féminisme noir
».
Par leur comportement, ces femmes se sont battues contre la triple
domination dont elles étaient victimes : en tant que femmes, en tant que
noires et en tant que pauvres pour la plupart. Rappelons qu’à ses
débuts, le blues était essentiellement chanté par des hommes, la variété
étant davantage le terrain de la gent féminine. Pas facile de
vagabonder avec des mouflets accrochés aux jupons…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire