Départ de bon matin suite à une excellente nuit à l’hôtel Soggiorno Sole.
nous avions bien besoin de récupérer après la longue chevauchée de la veille depuis Gardanne.
Nous prenons un peu de temps pour apprécier le paysage avec cette douce lumière matinale.
Varazze Centre photo DR |
La traversée de Varazze se fait tranquillement.
Nous prenons l'autoroute jusqu'à Gênes car la journée promet d'être longue.
L'appellation des sorties au niveau de cette métropole n'est pas des plus claire. Du coup, je me trompe et je quitte l'autoroute une sortie trop tôt. Nous perdrons une bonne demi heure sur le temps de parcours.
Sori |
Nous recommençons à sauter d’une station balnéaire à l’autre. Les baies se succèdent avec des points de vue très beaux. Pour pouvoir prendre un café, nous quittons la route principale et rentrons dans un village encaissé au fond d’une vallée. Il s'agit de Sori. Le village reste typique.
C’est un type d’habitat que l’on retrouve dans de nombreux endroit tout au long de la côte ligure. Le summum étant les implantations dans le parc de cinq terres. Un autre point caractéristique de ces villages est le fait que la ligne de chemin de fer suit la côte au plus près. Quitte à ce que l’accès au port ou à la plage, selon est barré par le viaduc de la voie ferrée.
Nous quittons la nationale en direction de San Rocco. De là nous dominons la ville de Camogli et la vue est superbe.
Les couleurs des paysages sont vive au naturel. Pas besoin de traficoter les photos.
De retour sur la route principale, nous parcourons à nouveau quelques kilomètres avant de nous diriger vers Portofino. Impressionnant ! Le luxe affiché par les résidents est éclatant.
Quand on parle de crise, elle n’est pas pour tout le monde. Nous assistons même à la taille d’un pin assisté par hélicoptère sur une propriété privée. De retour, nous nous arrêtons pour faire quelques courses sur le marché de Rapallo.
Et en attendant, j'observe l'architecture locale. Il y un mélange d'immeubles rénovés récemment et de maisons laissées à l'abandon qui surprends. L'entretien des quartiers semble fait anarchiquement.
Finalement, nous faisons la pose déjeuner à Zoagli.
Un petit village bâti, en fond de vallée le long d'un petit cour d'eau, sur le même principe que Sori. Il est coupé en tronçons d'un côté par la voix ferrée qui passe sur une grand viaduc de briques et de l'autre par la nationale qui le domine du haut de sa passerelle. La place bien ensoleillée sur laquelle nous déjeunons est superbe et agréable au printemps. Je n'ose penser au four qu'elle doit être en été
Et la route reprend son train train, alternant station balnéaires, tunnels percés dans les falaises à un rythme qui ne générait pas une 125 au vu des limitations de vitesses et de la paranoïa de la surveillance électronique.
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A Sestri Levante, nous nous engageons le long de la digue et la vue sur la baie fait réver.
En ressortant nous pédalons un peu dans la choucroute pour trouver la bonne route qui nous aménera à Moneglia par le bord de mer. Mais ténacité oblige, nous trouvons la bonne route. Les zones alternent entre celles dédiées au tourisme et celles où l’industrie a été préservée.
C’est comme çà que nous nous retrouvons devant un arsenal militaire juste avant d’attaquer une côte qui se révèlera sauvage au possible.
La route du bord de mer se fait très étroite par moments. Nous passons dans des tunnels à circulation alternée. L’attente peut être longue. Heureusement qu’il ne fait pas trop chaud..En tenue moto et en été, ce doit être insupportable.
Par la suite pour aller jusqu'à Levento, nous nous éloignons de la côte. Le paysage est forestier. Très différent de la Provence. Et de la végétation méditerranéenne que l'on connait .
Les forêts sont à base de feuillus principalement. C'est vert! Et puis, enfin, on se sent libéré des limitations de vitesse pénibles de la zone touristique et je peux piloter la moto à un rythme plus soutenu.
Ça fait du bien et çà réveille. Ce qui n’empêche pas de faire des poses photos à répétition.
Levento; une jolie station balnéaire. (Une de plus...) Avec le recul, çà aurait été le lieu de départ le plus intéressant pour notre visite des Cinq Terres si il y avait eu des places disponibles, en hôtellerie, pour des prix raisonnables.
Passé Levento, nous obliquons, à nouveau, vers l'intérieur. La route est tout à fait correcte mais la journée se fait longue. Le temps perdu dans la circulation sur la matinée se ressent et la fatigue ainsi que l'énervement guettent.
Pourtant les paysages ont de quoi nous régaler mais nous les apprécions bien moins. D'ailleurs les poses photos se font plus rares. Nous sommes pressés d'en finir.
C’est au point que en arrivant au dessus de La Spezia, le paysage de la baie est très beau avec les ports de commerce, de loisirs et les bases militaires qui s’enchevêtrent, la multitude de bateaux qui se croise. Mais nous ne prenons pas de photo.
La traversée de la ville est digne de la réputation de la circulation italienne, des voitures, des bus et des camions dans tous les sens.
Mais, à l’instinct et à la chance, j’arrive à m’orienter et prendre la direction convenable pour rejoindre Lerici. Nous longeons les bases navales ainsi qu’un beau chantier de réparation navale qui semble très dynamique.
En entrant dans Lerici, nous avons besoin de nous poser et de prendre un temps de réflexion pour savoir où nous sommes exactement et pour nous orienter. La mésaventure de la veille me hante.
Lérici |
Mais nous trouvons la bonne route pour nous rendre à Cerri. L’embranchement est trouvé au feeling car les indications ne sont pas aussi claires que nécessaires pour des esprits embrumés de fatigue. Après quelques hésitations nous découvrons l’hôtel Albergo Serena.
Il était temps d’arriver. Demain, la journée devrait être plus tranquille avec la découverte des Cinque Terres
L'itinéraire:
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