Pages

mardi 12 novembre 2013

Vizzavona et les iles Sanguinaires


Après une nuit de repos bien mérité, nous partons hors des sentiers battus, du moins pour ce début de balade. Nous partons vers le Sud par la D81 que nous quittons pour prendre la D601 au moment où elle quitte le bord de mer. Direction Casaglione. La route est dans un premier temps assez difficile et étroite. Mais elle est bien revêtue ce qui facilite la progression.

Au croisement avec la D201, il y a une chèvrerie. De belles bêtes nous observent avec un brin de curiosité. 
De là la route s’élargie et la vitesse passe de trente kilomètres heure à cinquante. Le pilotage de la moto est bien plus tranquille.
Les poses photo se succèdent notamment à la sortie du village de Casaglione qui est vraiment très joli. 
Le tout aidé par une vue sur le maquis avec la Méditerranée en fond. D’autant que la route, en suivant la courbe de niveau des collines fait une grande boucle et nous permet ainsi d’apprécier la vallée sur tous les angles. Comme il est relativement tôt, le relief est bien souligné par les ombres.
Toujours en suivant les courbes de niveau, nous rejoignons Sari d'Orcino. Petit village bien tipique.
 
Puis, nous franchissons le col de..... avant de redescendre sur Sarrola Carcopino. Là on retrouve un peu de circulation et la descente vers la plaine est lente... Mais lente... Car avec l'étroitesse de la route et les virages qui se succèdent il est difficile de doubler.
Nous rejoignons la nationale Ajaccio - Corté. C'est la montée tranquille vers Vizzavona. 
 
La circulation est vraiment fluide. Je suis étonné qu'il n'y ait pas plus de monde en pleine saison touristique. Les virages s'enroulent tranquillement sans soucis. Certains sont un peu plus sérés mais aucun n'est vraiment piégeux.

Les sommets qui dominent la vallée de la Gravona se rapprochent tranquillement et c’est toujours un plaisir pour les yeux. Le Monte d’Oro, au nord domine la vallée du haut de ses 2300 mètres.
C’est une constante dans tous les itinéraires de balades motos que j’essaie de concevoir. Au-delà du plaisir de pilote, de tourner et de virer c’est de pouvoir admirer les paysages. La montagne, en général, et la Corse en particulier s’y prêtent très bien. Quand dans l’ascension d’un col on retrouve le même paysage avec un angle de vision qui évolue à chaque épingle et des détails nouveaux qui apparaissent, je trouve çà magique et j’en suis toujours émerveillé. C’est un plaisir fort. J’ai beaucoup plus de sensations à rouler à soixante kilomètres heure, voire moins, en montagne que de tirer une bourre à des vitesses pas possible sur une ligne droite en plaine.
Au col de Vizzavona, la fraicheur est de mise et est la bienvenue. Les 1160 mètre d’altitude et la fraicheur de la forêt environnante se ressentent bien. Nous garons la moto à proximité d’un parc d’accro-branche, nous nous changeons en randonneurs du dimanche et nous voilà parti en direction de la « cascade des anglais »
Il fait bon descendre dans la forêt. Au passage, nous commentons les diverses difficultés des parcours en accro-branche. Il va de soit que c’est bien plus facile quand on a les pieds bien vissés sur la terre ferme. 
 
 
Nous touchons le fond du vallon. Un bar permet aux randonneurs de faire une pose et, un peu plus loin, un petit pont de bois traverse un torrent : l’Agnone. 
Les photos sont de rigueur. Nous remontons sur la rive droite du torrent à la recherche d’un coin pour pique niquer. Les abords sont très fréquentés. Un peu de fraicheur dans la chaleur estivale est toujours la bienvenue. Cependant, il nous suffit de marcher quelques centaines ne mètres pour trouver un endroit calme et à l’ombre. 
 
Après avoir récupéré et l’estomac plein, nous continuons à suivre la marque du GR (sentier de grande randonnée) en appréciant le paysage, les sauts du torrent ou les enfants qui s’ébattent gentiment. Mais il faut toujours garder un œil sur l’endroit où l’on pose les pieds car pierres et racines s’amusent à jouer des tours aux promeneurs.
 
Nous suivons le GR un moment et découvrons les paysages en lisière de forêts sur les flancs du Monte de Oro. Au bout d’un moment, nous nous disons qu’il serait temps de faire demi tour. A l’est les nuages s’accumulent. Un orage éclatera avant ce soir.
Bien sur, la descente est un peu plus délicate que la montée. Si le souffle est moins court, les chevilles souffrent et les mains ne sont pas de trop pour se tenir dans les zones un peu plus délicates.
Arrivés au bar, nous nous faisons un plaisir d’apprécier un bon café, le temps de récupérer.
Puis nous remontons vers la moto tranquillement.
La descente du col se fait tranquillement jusqu’à Ajaccio. 
 
Nous traversons la ville en direction des Iles Sanguinaires. Nous longeons des plages saturées de monde. 
Mais au fur et à mesure qu’on s’avance, les rochers prennent la place du sable et les touristes se font plus épars. En arrivant sur le parking qui rassemble les véhicules au niveau de l’a barrière d’accès, je suis surpris du faible nombre de visiteurs. Il n’est pourtant que la fin de l’après midi. Nous ne nous en plaignons pas !
Un petit peu de de marche et nous voici devant une tour génoise. Nous la contournons et avançons jusque au cap. Les Iles sont très belles même s’il est un peu trop tôt pour qu’elles s’ensanglantent avec le coucher du soleil. D’ici elles paraissent sauvages. Une végétation rase les recouvre.
 
Sur le retour nous nous arrêtons manger une petite glace. Aucun intérêt pour toi lecteur (trice)… Mais que çà nous a fait un grand bien ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire