Pages

vendredi 1 novembre 2013

En route ... En mer... Pour la Corse !


Ce soir, les vacances sont enfin, là. Les horaires de départ ne nous donnent que peu de latence entre la fin de journée travail et l’heure d’embarquement prévue.
Donc à peine arrivé, je charge la moto en espérant que rien n’aura été oublié.

Ma compagne arrive à son tour. Nous nous mettons en tenue et c’est parti.. Nous sommes dans les temps. Une descente sans encombre sur Marseille, nous permet d’arriver à la gare d’embarquement dans les temps. 


Un fois enregistrés, il nous faut patienter, en plein soleil, sur une grande terrasse. C’est l’occasion ou jamais de faire quelques photos du port, du « silo » (un ancien silo à grain transformé en salle de concert) et de la tour CMA-CGM (siège social de la compagnie maritime du même nom). La lumière de fin de journée convient très bien à l’exercice.

Nous voyagerons à bord du Venizelos. Un car ferry issu de la compagnie grecque Alek Lines.

A l’embarquement je gare la moto contre le flanc du bateau et un marin l’arrime avec une grosse corde et quelques coussins pour éviter les chocs. 


Ce n’est pas sans inquiétude que j’abandonne mon joujou pour monter ver la cabine.


 
Escalators et escaliers se succèdent pour monter vers les ponts supérieurs. Les aspects de luxe tape à l’œil et d’effets vieillots se mélangent et me laissent une drôle d’impression. La cabine est compacte mais fonctionnelle. Simplement il faut éviter de se croiser entre les lits. Nous remontons vers les passerelles. La vue sur le port est agréable et nous admirons le Danielle Casanova qui y fait son entrée.


Appareillage. On a l’impression que le bateau s’ébroue en s’éloignant du quai. Nous passons devant le Danielle Casanova amarré avant de faire un demi-tour tiré au cordeau. La sortie du port se fait à faible allure et majestueusement. 



 

Nous passons devant le MUCEM et le fort Saint Jean avant que le Vieux Port et Notre Dame de la Garde ne se dévoilent. Pendant la traversée de la rade, le Venizelos prend son allure de croisière et le Château d’If, les iles du Frioul puis celles de Marseilleveyre défilent dans la lumière du soleil couchant.

 




Le sillage du car ferry prend les couleurs douces du crépuscule.
 

Au matin, presque frais et dispos, nous retrouvons le pont du Venizelos. Nous nous situons dans le détroit entre la Sardaigne et la Corse. La côte sarde est superbe. La lumière rase du soleil levant accentue le cisellement des falaises. Après avoir contourné, très largement, les iles Lavezzi, le bateau remonte vers le nord et Porto Vecchio. Le golfe est profond et bien abrité. Il ne se dévoile que progressivement à nous.


 

 
Il est temps de retourner voir la moto qui nous attend sagement à son emplacement. J’enlève le boute qui l’enserre contre la paroi du bateau, quelques vérifications, arrimage du polochon sur le porte paquet et nous sommes prêt. Nous attendons avec impatience que le panneau arrière du car ferry s’abatte pour nous laisser sortir. Et c’est sans un regard pour le Venizelos que nous quittons le port, l’esprit entièrement tourné vers les vacances qui s’ouvrent à nous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire