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mercredi 6 novembre 2013

De Porto Vecchio à Truccia


Après cette excellente nuit à bord du Venizelos, nous sommes en pleine forme. Après quelques hésitations, nous quittons Porto Vecchio en direction de Bonifacio. Il y a de la circulation. Quelques camions, des camping cars ralentissent la progression. Mais nous profitons du rythme relativement tranquille pour apprécier le paysage. Le maquis et ses verts qui varient à l’infini en fonction des essences d’arbre et de la lumière du soleil. Et ces barres rocheuses rouges qui se montrent à nous. Le paysage est différent après chaque virage. Suis-je dans un rêve ? La moto me ramène rapidement à la réalité de la route.
Arrivée sur Bonifacio. La roche est passée du rouge des schistes au blanc du calcaire. Le changement est brutal et surprend. C’est un peu comme si la plaque de Bonifacio avait été collée par l’histoire géologique au reste de la Corse.



Le premier reflexe est d’admirer les falaises, les calanques environnantes et la ville à partir de la mer. Pour ce faire, nous embarquons à bord d’une vedette appartenant à l’une des sociétés présentes sur le port.

De retour, ayant bénéficié de conditions de temps idéales, nous grimpons dans la vieille ville. Nous jetons un coup d’œil du sommet de la falaise. Le renversement de point de vue est sympa. Mais la chaleur se fait de plus en plus présente et il est temps de trouver un restaurant. Tout en visitant les petites rues de Bonifacio, nous regardons les propositions de menus des uns et des autres… Effrayant au niveau prix proposés. Le piège à touristes !
Bref après un repas qui nous à permis d’aborder la charcuterie et les fromages locaux, nous terminons la visite, rapide, de la vieille ville.

 
Nous voici, à nouveau sur la route. La départementale reliant Bonifacio à Ajaccio en passant par Sartène est bien revêtue et viroleuse à souhait. Mais avec suffisamment de lignes droites pour ne pas rester scotcher longtemps derrière un escargot.



 A la sortie de chaque virage sa découverte : du changement de paysage et de végétation au voisinage d’animaux de ferme, c’est toujours un régal.



Le voyage se poursuit de village en village.  Sartène, que nous nous contentons de traverser, restera à visiter.


Nous traversons une partie d’Ajaccio pour monter un col sur la route de Calvi par le bord de mer. Au sommet, on domine la côte au nord d’Ajaccio. Je ralenti la moto, écarquille les yeux et les qualificatifs commencent à me manquer pour décrire ce que je ressens. Alors que le soleil baisse à l’ouest nous descendons vers Truccia. Après quelques hésitations, nous découvrons l’hôtel où nous avons réservé.

L’accueil du patron est fort agréable et la chambre, climatisée, semble confortable. Nous sommes bien contents d’arriver. Les cent quatre vingt kilomètres de la balade n’ont pas été de tout repos.


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