Dans l’Aude et plus particulièrement dans les Corbières le paysage est marqué par l’Histoire. Chaque village possède son château. Forteresse dépendant aux XIIème et XIIIème de nobles protecteurs des Cathares ou dépendant de l’Eglise selon. L’objet de l’article n’est pas de deviser sur le Catharisme ou « la Croisade contre les albigeois » mais de proposer un itinéraire qui fait une sorte de trait d’union entre deux sites dont l’histoire s’oppose.
C’est un petit circuit de 48 km qui peut être apprécié aussi bien des motards que des cyclistes. Pour ces derniers, le sens dans lequel le parcours est proposé est le plus facile. Il n’y a aucun pourcentage sévère à affronter. Dans le sens inverse, la montée du Col de Termes demande un entrainement certain.
La boucle traverse la garrigue audoise, de fonds de vallée en cols de faible altitude. Les paysages attirent l’œil à chaque virage. Certains endroits portent encore la cicatrice des incendies qui les ont ravagés dans un passé pas si lointain.
Le point de départ se situe à Lagrasse. Petit bourg classé parmi les plus beaux villages de France qui mérite une visite approfondie. Une abbaye bénédictine dont la charte de fondation a été rédigée en 779, une tour et des ponts qui affrontent le temps depuis le moyen âge.
Cette Abbaye qui initie notre parcours a eu un rôle particulier pendant "la croisade contre les albigeois": son abbé joua un rôle de médiateur entre les croisés et les populations occupées. Il obtint par ailleurs la rédition de Carcasonne en 1226. Aujourd'hui l'abbaye est coupée en deux parties: une partie publique, gérée par le conseil Général de l'Aude ( http://www.abbayedelagrasse.com/index.htm )
et une partie privée gérée par des "chanoines réguliers" depuis 2004 ( http://www.chanoines-lagrasse.eu/ ) . Si vous souhaitez visiter le momument dans son ensemble, il vous faudra donc payer un droit d'entrée pour chaque partie.
Cette Abbaye qui initie notre parcours a eu un rôle particulier pendant "la croisade contre les albigeois": son abbé joua un rôle de médiateur entre les croisés et les populations occupées. Il obtint par ailleurs la rédition de Carcasonne en 1226. Aujourd'hui l'abbaye est coupée en deux parties: une partie publique, gérée par le conseil Général de l'Aude ( http://www.abbayedelagrasse.com/index.htm )
et une partie privée gérée par des "chanoines réguliers" depuis 2004 ( http://www.chanoines-lagrasse.eu/ ) . Si vous souhaitez visiter le momument dans son ensemble, il vous faudra donc payer un droit d'entrée pour chaque partie.
A la sortie de Lagrasse, il faut prendre la direction du sud par la D3 pendant 4 km. Puis prendre à gauche la D23 qui remonte le val du Ruisseau d’Ardenne. Au croisement suivant prendre, à droite, la D613 en direction de Villerouge Termenes. Le paysage qui était relativement barré par les collines dans le val précédent, se dégage.
On longe une vallée bien plus large. Un arrêt au col de Villerouge (404 m) permet d'apprécier le nouveau paysage qui s'offre aux yeux du voyageur.
On longe une vallée bien plus large. Un arrêt au col de Villerouge (404 m) permet d'apprécier le nouveau paysage qui s'offre aux yeux du voyageur.
Situé à 14 km de notre point de départ, Villerouge Termenes abrite un château fort restauré par la municipalité il y a une vingtaine d’années. La forteresse a été construite par l’archevêque de Narbonne au XIII siècle, pour assoir son pouvoir sur la région en y installant un Bailly chargé de récolter les impôts. C’est là que fut brulé le dernier « Bon Homme » Cathare. Les visites du village et du château vallent le détour. Le chateau est construit au coeur du village qu'il domine de sa masse imposante.
On continue la grimpette jusqu’au col de la Tranchée (372m) on reste sur la même départementale jusqu’au croisement avec la D40. A ce moment là il faut prendre à droite. On commence à descendre tranquillement au milieu de la garigue.
La flore porte encore les cicatrices d’incendies passés. Chose rare, on arrive à un col en descendant. De part et d’autres, la garrigue s’étend à perte de vue. Les collines laissent l’impression d’être au milieu de nulle part. La route grimpe, ensuite, allègrement jusqu’au col Caroun (col de Termes, 472 m). Immédiatement après, c’est la plongée vers Termes et son château..
La flore porte encore les cicatrices d’incendies passés. Chose rare, on arrive à un col en descendant. De part et d’autres, la garrigue s’étend à perte de vue. Les collines laissent l’impression d’être au milieu de nulle part. La route grimpe, ensuite, allègrement jusqu’au col Caroun (col de Termes, 472 m). Immédiatement après, c’est la plongée vers Termes et son château..
De part son histoire, le château de Termes vaut le détour. Possession des seigneurs de Termes, protecteurs des cathares, il a été assiégé par Simon de Monfort pendant 16 semaines avant de se rendre.
Il a été récupéré, par la suite, par les rois de France pour défendre les frontières sud face au royaume d’Aragon puis d’Espagne. Il fut démoli en 1652. ( http://www.chateau-termes.com/ )
Il a été récupéré, par la suite, par les rois de France pour défendre les frontières sud face au royaume d’Aragon puis d’Espagne. Il fut démoli en 1652. ( http://www.chateau-termes.com/ )
S’ensuivent les gorges de Terminet. Dominées par les ruines de la forteresse, elles sont impressionnantes par leur à pic et leur étroitesse… A tel point qu’un tunnel a du être creusé dans la roche pour franchir le dernier verrou rocheux. Il semble que la route aurait nécessité une plus grande largeur que l’espace entre les deux falaises.
A la sortie des gorges, on retrouve la vallée de l’Orbieu (32 km depuis le départ) et au détour d’un virage les ruines du château de Durfort nous apparaissent.
Majestueuses, sur leur piton rocheux elles dominent la vallée. La route suit le cours de la rivière et, si on fait un peu attention, on peut voir les changements successifs de couleurs des rochers qui la bordent.
Il suffit de se laisser aller sur le faux plat descendant et admirer la végétation et l’on rejoint sans peine Lagrasse.
Majestueuses, sur leur piton rocheux elles dominent la vallée. La route suit le cours de la rivière et, si on fait un peu attention, on peut voir les changements successifs de couleurs des rochers qui la bordent.
Il suffit de se laisser aller sur le faux plat descendant et admirer la végétation et l’on rejoint sans peine Lagrasse.
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