Ce soir, j'ai appris comme beaucoup la mort de Jean Ferrat.
Jean Ferrat, L'homme dont les chansons ont éveillé ma conscience au tournant de l'adolescence. Celui qui m'a appris à aimer les textes ciselés où chaque mot a sa place et son sens.
Ce soir, je suis touché. Profondément. Quelque chose s'est déchiré et des refrains, des couplets remontent du fond de ma mémoire. Ils dénoncent l'injustice avec "Potemkine", la guerre avec "Maria" L'hypocrisie avec "Un air de liberté" ou "l'amour est cerise" dont le titre nous dit tout.
Difficile de résumer l'influence d'un tel personnage et de ses chansons sur un itinéraire. Au lycée, j'avais du composer autour d'un sujet bateau qui ressemblait à la mémoire me joue un tour là) : une chanson peut elle résumer un sujet à elle seule ? Ma réponse d'alors avait été qu'elle permet d'ouvrir le champ de la réflexion pour mieux agir ensuite. Je pense que c'est toujours vrai aujourd'hui.
Merci pour tout Jean.
il faudrait les citer toutes, ce sont de merveilleux poèmes de vérités,de tendresse, de révolte...
RépondreSupprimerDifficile de les citer toutes... Il y en a plus de deux cent. chacune touche une parcelle de vie et l'enflamme.
RépondreSupprimerTrès belle phrase :"chacune touche 1 parcelle de vie et...."!!le début d'1 chanson nouvelle, qui sait? tu aimes écrire, c'est clair dans ce blog .
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerMerci,Jo
RépondreSupprimerPour moi, c'est comme un grand frère qui est parti...
Difficile de classer sa part d'influence. Un grand frère.... pourquoi pas. La différence d'age m'aurait plutôt incitée à parler d'un parrain.
RépondreSupprimerComme je n'ai pas de frère ainé, il m'est difficile de percevoir l'influence qu'il peut avoir sur un cadet.