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mercredi 10 juin 2009

AC/DC: un satané concert au Vélodrome !

50000 fans en fusion, hier soir au stade Vélodrome, pour vénérer Angus Young et ses camarades
Un océan de cornes. Celles que l'on forme avec le poing, index et auriculaires levés. Ou bien celles, en plastique rouge, qui clignotent dans la nuit (10€, piles fournies). Tout était bon, hier, pour se faire diablotin. Parce que, hein, quoi, quand on accueille AC/DC, il s'agit de ne pas se tromper de camp. Les angelots gnangnan, dehors.


Hier soir, les 50000 fans qui avaient pris place au stade Vélodrome avaient choisi -ils avaient raison!- la damnation éternelle. Aux côtés de ces furieux de frangins Young, fondateurs d'AC/DC en 1973. Avant d'emprunter le fameux Highway to hell gardé pour la bonne bouche (et joué par un Angus, cornu comme il se doit), AC/DC a d'abord balancé une énorme locomotive sur la scène (le temps de Rock'n'roll train). Avec effets pyrotechniques, fausses flammes et tout le toutim. Suivront une lourde cloche sur Hell's bells (of course), des projections, une très très grosse dame en porte-jarretelles rouges et des canons crachant leurs boulets...

Mais la vraie classe de ces bonhommes-là ne se résume pas à quelques artifices. Et en déroulant son concert, le groupe répond, fastoche, à l'unique question qui mérite d'être posée: AC/DC est-il toujours le meilleur groupe de hard rock au monde? Réponse: oui. Question subsidiaire: pourquoi ? Pour plein de parce que. Parce qu'Angus Young (plus si jeunot que ça, malgré son attirail de collégien, sous la casquette pointe la calvitie...) saute encore comme un cabri en grattant sa six-cordes. Parce que Brian Johnson a toujours l'air de se passer les cordes vocales au papier de verre chaque matin. Parce qu'un batteur qui joue encore avec la clope au bec, c'est une rareté.

Parce qu'ils ont, tout simplement, un son -revêche, puissant et bluesy- à faire baver d'envie n'importe quel rockeur dans l'âme. Parce qu'au petit jeu du show délirant, personne n'arrive au mollet (de coq) d'Angus et ses camarades (même si, parfois, ça lambine un peu entre les titres). Parce qu'un morceau comme TNT sera toujours aussi régalant.

Parce que voir Angus en slip floqué AC/DC, c'est drôle. Et parce que le même bougre tient un solo qui doit flirter avec le quartd'heure sur Let there be rock (debout, vautré, couché, sous des tonnes de confettis, sur la grande scène ou sur un ring planté au milieu du Vel'...). Bref, ça valait largement le jus de lâcher 10€ dans des cornesen plastique...
Par Coralie Bonnefoy ( cbonnefoy@laprovence-presse.fr )

2 commentaires:

  1. TU SAIS QUE YA DES MECS QUI BOUFF EN PRENANT DES FOTOS TU POURRAIS AU MOIN LE DIRE A CE CONNARD DE PHOTOGRAPHE
    TOI SI TU ES
    BOULANGER ET QUE JE TE PREND DU PAIN SANS QUE JE TE LE DEMANDE SA TE FERAIS CHIER NON!!!!!
    BREF TU TOI ETRE UN SUPER DINGUE DU GROUPE ALORS OK
    UN PETIT MERCI CA ME FERAI PLAISIR
    bsouillard@aprovence-presse.fr

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  2. Effectivement Bruno j'ai publié ta photo car elle me plaisait bien avec l'article de la Provence
    Merci pour la publication.
    quand je pourrai , je publierai mon compte rendu perso du concert avec des photos en créative common

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